Le combat des chefs

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Les chefs ont bon dos, enfin ils ont de grosses couilles et bites à mesure … comme si les gonzesses n’étaient pas capables de foutre un coup de clito là où j’pense !

Car au vu de ce travail, qui graphiquement tient merveilleusement bien le pavé, les chefs sont des machos de bonnes tailles. Il est vrai que la bite, si elle n’est pas à proprement parler un canon, y fait, par sa forme tubulaire, sacrément penser.

Ah ! sacrée testostérone dont la moindre goutte annihile le fonctionnement de cent milliards de cellules cérébrales ! Ça vous fait rigoler les filles ? Ne vous inquiétez pas, votre communauté de genre n’exclut nullement la bestialité, l’horreur, l’effroi, la monstruosité.

C’est peut-être une blague de penser que jadis le matriarcat régnait sur l’humanité et créait de tels désordres que les mâles bousculèrent cette tyrannie pour imposer la leur, qui même dans ses pires excès, est bien en deçà de ce que l’humanité avait jadis subis.

Oui, j’entends votre critique, je suis un mec et raisonne en tant que tel, petit phallocrate à cent balles et petite bite …

Mais aucun mec ne peut se prévaloir de n’avoir pas eu de mère, mère qu’il téta, qu’il caressa, dans les jupes de laquelle il se cacha, mère qui l’encouragea, le sanctifia et l’éduqua à être supérieur à elle.

Ah ! les grandes conquêtes, les grands Mausolées, les grands massacres pour préserver la paix et écarter la violence ….. toujours signés d’un nom de mec, humain ou démiurge.

Le travail de Catherine WOLFF, excellente aquarelle réhaussée de fusain, me fait penser à la traversée de la mer Rouge par Moïse. Et cette femme avec ce bébé dans ses bras, au milieu des cadavres infernaux … Cet enfant, lui-même, semble mort et elle l’enterre, comme on enterre un cauchemar, comme on fuit un désespoir.

Cet enfant est peut-être cette femme qui en l’enterrant enterre son terrible passé, pour se donner une autre vie, là-bas, au bout du chemin calciné, ravagé de cris, d’humiliation, de soumission, là-bas, une fois tranché le voile atroce qui masque l’espérance et repoussé les rives gluantes qui cherchent à l’étouffer. Ne plus entendre sa voix.