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JEAN-PAUL SOUVRAZ

30 octobre 2022 Comments (0)

PEINTURES EXPOSITION DU 14 OCTOBRE AU 30 NOVEMBRE PLUSJEAN PAUL SOUVRAZ

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PIERRE SOUCHAUD

25 août 2022 Comments (0)

La pluie devrait se calmer en fin d'aprem', ce qui tombe bien - que la pluie ne tombe plus ou pas franchement ... la pluie sur le vernis frais …

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LES GORGÔ

23 août 2022 Comments (0)

Un GORGO c’est comme un livre, ça se lit ou ça se feuillette et lui-même interpelle en venant chercher l’œil pour livrer un détail, qui est la …

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Il faut être fou pour ouvrir une galerie en pensant qu’elle est le couloir d’entrée à une mine d’or sociale et morale. La galerie et une forme de galère à laquelle on se condamne soi-même et comme tous les accros on arrête le soir et recommence le lendemain. Il ne faut pas croire que ces paroles soient pessimistes, elles ne sont que désespérées. Le mal actuel, dans l’art, est la disparition des galeries qui sont submergées par les Eldorados du numériques, les salles des ventes ou les ventes de salon. Cette sorte d’amazonisation laisse croire à son inutilité alors qu’elle est le lieu de la première reconnaissance professionnelle de l’artiste et la première présentation de son travail.
Il ne faut pas croire que la vie soit un long fleuve tranquille avec certains artistes, qui pensent que s’ils sont achetés c’est grâce à leur talent et que s’ils ne sont pas vendus c’est dû à l’indigence du galériste, qui devient alors un encombrant et très cher intermédiaire, oubliant de ce fait le sacerdoce de l’attente, de la mise en lumière de leurs œuvres et le coût financier qu’ils n’ont pas à assumer.
Quelques galeries, croyant fortement à la relation humaine, à la valeur du temps, aux partages des sensations, résistent. Chacune a une spécificité et s’adresse à une typologie artistique et commerciale spécifique. À Rouen, nid douillet de l’impressionnisme, à deux pas de l’extraordinaire Musée des Beaux-Arts de la ville, au 75 de la rue Bouvreuil qui est au pied de la Tour Jeanne d’Arc, il y a une galerie d’art depuis bientôt 10 ans, la mienne. Ce petit lieu, d’un peu plus de 20 m2, est consacré, à « l’expression narrative », car il faut une identité forte pour ce faire connaitre et être repéré, ce qui ne l’empêche pas de faire des incursions dans le Singulier ou dans l’Abstrait. Dans cette galerie, il a été accroché jusqu’à lors, une quarantaine d’artistes, dont plus de la moitié de femmes qui sont avant tout, sur les murs de la galerie, des artistes, mot autant masculin que féminin. Les expositions qui sont généralement d’un mois et demi, jouent à cache-cache avec les vacances scolaires ces grandes videuses de population urbaines. Quelques artistes régionaux sont, ou ont été, exposés pour leurs premières expériences professionnelles, ou pour un coup de pouce, ou par amitié ou pour des raisons plus profondes, mais en général, la GALERIE 75, car c’est son nom, expose des artistes lointains et c’est le sens d’une galerie que de représenter, ceux qui ne peuvent pas se déplacer et qui ont besoin d’une voix en dehors de leurs ateliers. Cette voix je la porte haut et fort en luttant contre ce qui souvent se dit, allant du fameux « coup de cœur » à « je ne mettrais pas ça chez moi ».
Il fut un temps où Cézanne, Utrillo et tant d’autres entendirent au sujet de leurs travaux ce genre de fadaises. Militant ? oui, il faut être militant pour se jeter dans ce qui est aussi une incongruité car une galerie n’est pas un commerce comme les autres, du moins la mienne où je ne cherche pas à présenter ce qui est attendu, mais à proposer une autre lecture de ce qu’est une œuvre d’art, qui peut, bien sûr, être décorative, mais qui n’est surtout pas que décorative, c’est cette autre dimension de l’œuvre que je tente de porter et de partager. Une galerie ne se conçoit que par les artistes qui y sont présentés, au 75 chaque artiste expose une sélection d’œuvres qu’il choisit lui-même et il expose seul pour la durée de son accrochage.
Une grande partie de ceux qui exposent à la GALERIE 75 ont été rencontrés lors de salons ou par cooptation. La GALERIE 75 reçoit les artistes au sens complet du terme, sur ses murs comme à sa table et fait publicité de leur travail dans les encarts d’ARTENSION, car si le chiffre d’affaires n’est pas fatalement assuré, la galerie fait tout son possible pour la notoriété et le confort de ses invités.
À chaque exposition et quasiment tous les jours, je fais un texte pour soutenir le travail présenté. Cette narration sur la narration exposée est une hypothèse de lecture destinée à ouvrir une porte, celle de l’artiste, qui permet en la poussant d’inventer un autre regard, d’abandonner la recherche de ce que l’on connait déjà, pour découvrir et se découvrir. Par ses expositions longues et d’un seul artiste, la GALERIE 75 est sur un standard quasi muséal, mais ne perd pas la volonté de la mise en contact de l’artiste à l’acheteur, ce qui à Rouen, qui n’est pas une ville de découvreurs à qui il lui a fallu beaucoup de temps pour accepter l’Impressionnisme, n’est pas chose évidente.
La GALERIE 75 est généralement ouverte de 15h à 19h sauf le dimanche, mais reçoit sur rendez-vous.

GALERIE 75 
75 RUE BOUVREUIL 76000 ROUEN


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