La vie rêvée

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Io, aux beaux yeux de vache, amante de Zeus fouilleur des douces cavernes, condamnée par Héras à devenir vache, qu’un taon martyrisera avant qu’elle ne s’enfuît et retrouve sa féminité en Égypte.

Les voici, l’une et l’autre, Io, dont les cigognes se gaussent, réclamant un petit qu’elles ne sauraient porter. Les vaches sont de tendres amoureuses que leur gentillesse fait passer pour stupides. Elles ne répondent pas, ni l’une, ni l’autre, aux ridicules provocations de ces graciles volatiles, les prenant pour des clowns, comme ceux qui là-bas pêchent. Elles sont aussi prêtes à rire et pourquoi pas d’elles-mêmes, pour ne pas les froisser.

L’Olympe a bien changé et les membres de la secte ne se contentent plus de l’Ambroisie que le peuple des humains, lui aussi, prétend goûter. Zeus est fatigué, sa foudre est épuisée. Il se contente de fabriquer une complexe pensée pour soumettre à nouveau ce ridicule troupeau qui jadis craignait la feu de sa disgrâce.

Il a tout essayé, de l’ashram au couvent, du couvent au cloître, du cloître à abbaye, etc … Il s’est perché sur un pieu, a marché sur des braises et est même devenu hippy dont il appréciait les débordements chimiques.

A la réflexion rien ne vaut internet, on peut rester couché et partager sa couche. Toutefois le problème c’est l’antenne. Il est hanté par sa taille et son volume dont il trouve la concurrence déloyale. Il a peut-être été un peu rapide en en commandant trois, bof ! ça fait un peu symbole. Zeus aimait bien le mont Athos, ça le débarrassait d’Héra un peu trop préoccupée par ses sermons à huis clos avec les jeunes filles qui, pourtant avaient bien besoin de ses conseils, mais c’était un mauvais calcul, Athos n’aime pas les filles ….

Et puis c’est pas mal ce petit village en pleine nature pour bobo déboussolées, au moins, le matin, c’est une jeune recrue qui lui apporte son café.

Pour en apprendre plus sur les Gorgô :