La dette

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Globalement il faut s’y faire, en français il y a plus de mots féminins que de mots masculins si on fait abstraction des masculins qui se déguisent en neutres … C’est le droit de l’homme ! Ca doit-être comme ça dans toutes les langue – tiens, le mot langue c’est du féminin.

Prenons à la louche quelques exemples, comme dette, culpabilité, justice, punition … c’est, sans aucun doute des mots féminins, tout comme les mots condamnation, amende, monnaie, excuse, soumission…. Mais y en a d’autres que j’aurais pu prendre avec le même hasard et avec la même et indubitable honnêteté. 

Bon, on ne va pas se sortir tout le dictionnaire, quoiqu’un petit détour vers la crucifixion, puisque CATHERINE WOLFF nous le suggère … Mais là on est dans le masculin, c’est un type qui s’y colle et pas une femme. De toutes façons le rôle n’est pas enviable, entre la vaisselle et la croix je n’hésite pas, je vais au fond du café, tant pis si on ne remet pas les horloges à zéro pour ma pomme, mais je crains les échardes.

Qui dit dette dit justice, punition, amende et qui dit amende dit flouze, pognon, fric, artiche, vaisselle de poche, mais aussi et par voie de conséquence dit cahier, livre de compte, tenu de compte, encaisseur, encaisseuse – bien que là il y ait une possible ambiguïté, et nous renvoie à l’éternelle addiction à l’addition qu’on nous demande toujours de régler.

Là, Catherine WOLFF fait très fort, elle craque pour Quentin Metsys, ou du moins je le suppose, qui inspira tant d’artistes, alors pourquoi pas elle qui le fait avec l’équilibre et le regard si particulier qui caractérise son art.