La phonétique est une vague à rendre vague les certitudes bien ancrées dans la lecture assidue. Les mots qui vivent leurs vies au son des musiques personnelles créent des béances de sens avec les mots tissés des yeux, dont les mailles sont si serrées, qu’elles enserrent le doute. Des ordres ou désordres ?
Que veut dire Catherine à Wolff dans ce tsunami d’idées ? Que veut dire Wolff à Catherine de l’hypothèse d’une bousculade ou d’une soumission ? Et elle ? Où est son désir, à cette femme qui ne semble pas fuir ?
Les embruns de la vague, que chevauche la femme, se dirigent vers l’homme pour en attraper et en avaler le corps. Est-ce une promesse d’humide volupté si, ce laissant porter par les saveurs marines, il se laisse glisser dans le ressac d’écumes pour atteindre la fleur qui sommeille au creux de la lame.
La vague d’Hokusai rêve de lécher le ciel et d’avaler la mer qui lui donna naissance, celle de Catherine WOLFF déborde d’attention à ne plus se blesser. Elle sépare mais aussi lie à la manière de l’image du Yin et du Yang.