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Vous me direz que le rapprochement ne casse pas des bars concernant un gars qui n’arrête pas de représenter des intérieurs de bistros, toutefois ce qui a retenu mon attention c’est le chat et le regard de son amoureuse propriétaire …. Mais est-on propriétaire d’un chat ? Pour en revenir à mon flash, c’est-à-dire au rapprochement avec Sfar, il est basé sur le chat mais aussi sur la liberté du trait qui ne retire rien à la puissante véracité de la scène et des regards.

Ce rapprochement, qui bien évidemment a des limites, me fait regarder le travail de PAULINO comme les petits cailloux d’un gué reliant la peinture à la bande dessinée, car s’il est possible de penser à Joann Sfar, il est tout aussi possible de penser à Van Gogh. Ah lala ! que de bavardages sur des p’tits bouts de papier colorés … Sans doute, mais ils ne sont que de faibles échos à la conversation silencieuse que nous nous tenons face aux quotidiens qui nous sont présentés en nous laissant courtoisement penser qu’ils sont le fruit d’une certaine désinvolture.

Les oeuvres de PAULINO semblent simples, à peine travaillées, ce qui les rend familières, avenantes et aimables, mais si elles ne sont pas du genre anatomique, elles ont la vérité du geste et de l’intention.