L’arc électrisé en bois de cerf
Salue les ramures dénudées des arbres enneigés
L’ange freine le 667 au terminal de son nouveau départ
Là où les sons assombris de gel
Assourdis de froid
N’ont plus de langues pour être dits
N’ont plus d’oreilles pour être entendus
L’ange ne fait pas payer le trajet inconnu
Il dépose et reprend
La ligne est circulaire
Ceux qui descendent ne savent pas
Ceux qui montent ne savent plus
La neige effacera les pas des souvenirs hésitants
La neige n’a plus la tiédeur des larmes qui l’ont vu naître
La neige est un lange
La neige est un linceul
La neige est une plume d’ange
Dont le blanc est l’oubli