Difficile de rêvasser au milieu des œuvres de Rebecca CAMPEAU sans risquer de se rorchachiser ou de se balader dans les circonvolutions d’une pensée d’une impossible certitude, mais légère comme une odeur dont le plus petit filet vous ramène à des souvenirs lointains.
Cette main et surtout ce doigt, dont l’ombre fait écho ou peut-être référence, en est indéniablement responsable, mais aussi le bleu ….
Il y a fort à parier que Rebecca CAMPEAU n’ai jamais pensé qu’elle déclencherait ce type d’évocation, en façonnant ces deux personnages qu’elle plaça dans des cadres-médaillons, chinés à l’occasion d’une de ses quêtes d’improbables découvertes.
A la galerie 75 ces deux personnages sont placés l’un au-dessus de l’autre. C’est la lumière d’un spot qui crée cette ombre fouilleuse de mes décombres de souvenirs. Mais ce doigt est si célèbre qu’il en est presque un logo …. Comment ne pas évoquer la Chapelle Sixtine ?
A vrai dire ces deux personnages sont « tante Agathe » et « Raoul ». Tante Agathe est peut-être la mère de Raoul ….