Greta Garbo rentre d’un bain qu’elle n’a pas pris. Elle aurait des choses à dire à la petite Thunberg qui a de commun avec elle un prénom et le dégout pour ce laisser aller qui fait des plages des égouts à ciel ouvert.
Greta rentre de la plage où son chérubin, privé de bain, voulait, innocent qu’il est, jouer dans le marécage des eaux glauques et marines que la plus-part des bêtes océanes essayaient de fuir, quitte à risquer la casserole ou le bec en acier des nouveaux volatils. Au loin, fuyant eux aussi le sable gras aux collantes effluves et suivant la tradition d’une biblique affirmation, une cohorte de chameaux tente de franchir le chas d’un paradis escompté. Ah ! que la mer fut jolie avant qu’elle ne soit labourée et déchirée par de vulgaires gouvernails et brassée sans délice par d’arrogantes hélices.
Egée espérait une voile blanche, que ferait-il à la vue de ce panache où sanglote la suie noire des fumées ? Pour un peu je rallumerais une clope et ferais une prière à Amoco Cadiz, le dieu du goudron, pour lui demander d’abréger l’espoir de vouloir changer et me faire accepter, sans tartuffade, ce que je ne cesse d’accroitre au quotidien.