Ah ! Lady Chatterley !
Pour beaucoup, j’en étais, une histoire de travail de la terre, de labours profonds, de socs luisants fouillant la profondeur d’une onctueuse prairie, trop longtemps en jachère, dont les lèvres charnues, herbues et humides s’ouvrent sous l’effort de l’araire, mais aussi, une histoire d’oisillons à caresser d’envie et de tendre manière. Garder une chasse n’interdit pas le braconnage, Oliver n’avait qu’un choix relatif et une grande gourmandise, Lady est si bonne et si jeune aussi. Bien sûr, il naîtra un enfant de ces redoutables étreintes et il faudra bien partir de ces terres aux stériles horizons. Lady, en quittant son mari broyé par le déluge de fer d’un labour inhumain, redeviendra Constance et en fermant le livre il restera un songe de douceur et de chair, la mémoire de l’horreur de l’acier et la bêtise qui prétendait que cette histoire menaçait.