Les trilobites étaient peinards, tout ce que l’on leur cherchait dans la tête c’étaient des œufs, faut dire que ces cocos-là pondaient par la tête, mais il y a 450 millions d’années. Depuis, ce que l’on nous cherche, à nous, dans la tête, c’est des poux, ou des œufs de poux, des lentes quoi … bien que pour des lentes elles ne perdent pas de temps à devenir des nymphes …
Quel drôle de nom – nymphe. Pour moi une nymphe c’est une jeune fille, plutôt pas trop couverte ou alors juste une petite gaze, pleine de fleurs qui sautille en faisant des pointes, sans trop de rapports avec les poux. Ah, si ! avec l’époux, ça c’est le rêve des nymphes. L’époux ! t’en as un et hop, tu as des bébés. C’est pour ça qu’elles sont là.
Si Catherine WOLFF nous fait le coût du suaire de Turin, genre reproduction tirage papier avec passage sous le rouleau et hop ! t’en veux combien ?, c’est que la tireuse d’épreuve est justement une nymphe dont le boulot est de faciliter les choses en prenant en charge les à côtés de la rencontre finale.
Et les trilobites ? Que viennent-ils faire dans cette galère ?
On peut penser que c’est une sorte de nostalgie pour une époque où le peigne à poux remplaçait largement la bite dont il est question dans le nom de la bestiole.
C’est donc une certaine aversion pour les histoires de princes charmants ? Faut-il comprendre, en reprenant l’image de la tireuse de gravures, que charmant ou pas, le prince serait le rouleau et le papier sa « promise » maintenant acquise.