Prieuse

Le travail de Béraud, c’est comme un lasagne : une couche de peinture, une couche de sculpture, une couche de peinture, une couche de sculpture et ainsi de suite. C’est un peu comme au tennis, ça va de l’un à l’autre. Ça peut paraitre fatiguant si on ne s’intéresse qu’au mouvement, mais, comme pour la baballe, la jaune bien velue, il y a le style, et là, le style Béraud vaut le détour, vaut la table nappée vichy, vaut l’assiette et les couverts, vaut le verre et les copains pour déguster.

Ah ! un Béraud tout chaud, narratif comme il le faut, croustillant d’aventures et de traits déguisés en écritures. Ça, c’est pour l’entrée. Pour suivre il est conseillé de prendre une bonne bûche avec ses amis, du genre bien enveloppée en croute de ferraille, une bûche bien dodue à la rectitude poétique et si possible aléatoire, mais Béraud vous conseillera et comme on dit pour faire grande maison « bonne dégustation…. »


Là, ce qui est montré et qui se trouve à la GALERIE 75, à Rouen, jusqu’au 14 juillet 2023, sera servi chez Dominique & Céline V.  à qui nous proposons d’en faire un dessert car, Guy Béraud  nous propose d’y voir « une prieuse » ce qui peut-être une variante Bourguignonne de « la religieuse » comme le suggère C. Duty qui filma si bien celle de Diderot.

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