Pasiphae

Pasiphae

Mais qu’est-ce qu’ils ont avec les vaches, ces vaches qui se prennent pour des taureaux ? C’est doux et aimable une vache, ça a de grands yeux tendres et pleins d’interrogations. C’est bien une histoire de mecs délabrés que de transformer les femmes en vache. Regardez, la pauvre Io que Zeus pour échapper aux furies d’Héra, sa femme, transforma en génisse et Pasiphaé dont le mari roula Poséidon, qui fut condamnée à aimer un taureau dont elle aura un fils, le terrible Minotaure….


On dit « monté comme un taureau », Zeus et son pote Poséidon avaient-ils des complexes à les faire dériver et en conséquence imaginer, entre deux coupes d’ambroisie à la cantine de l’Olympe, en avoir une tellement imposante que les femmes, enfin les femelles, en seraient malades d’envie ?
Hé, Bacchus, tu nous remets ça et tu nous remontes la photo de « la vierge à l’Enfant  avec saint Antoine », tu sais le tableau de Hans Memling, bon faut imaginer saint Antoine en veau blanc … hihi, il le vaut bien ! … Ouais, de quoi on parlait ? Ah oui, du plaisir des femmes vu par les mecs. Du reste, ça semble être Poséidon le gars du vélo qui cause au taureau en regardant la p’tite et son rejeton. En connaisseurs ils doivent échanger sur le plaisir donné, manquerait plus qu’ils se posent la question du plaisir reçu. On dit le taureau être un emblème solaire et on dit que Pasiphae, la devineresse, serait plutôt du côté de la Lune, bah en ce cas elle est bien servie, il est très joli le lampadaire qui, au lointain, fait face aux ébouriffants tournesols.

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