Les parques

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Les Parques s’ennuient et ricanent de lassitude. Atropos, regarde le fil de vie de Créon, Sa sœur Lachésis l’enroule rêveusement,
Arrasée de cette histoire insensée elle le tranche sèchement, laissant tomber, dans un lourd grondement de soie, le rideau mettant fin à cette curieuse histoire de sexe, de sang, d’envie et de remords.

Les premiers épisodes furent agréables, même si le coup du fils de roi élevé par un roi sans fils était un peu téléphoné. Le Sphinx et sa question pour un champion était une franche nouveauté et les épousailles du héros, avec ce qu’il découvrira être sa mère, d’un très grand culot narratif. Mais, après, on retombe dans le classique de l’épique : meurtres, assassinats, suicides etc à en faire bailler Clôthô qui a autres choses à faire que de filer ces petits scénarios un peu faciles …. Ulysse, ça c’était quelque chose, Troie et tout le toutime … Elle avait le béguin pour Achille, quoiqu’à y repenser Œdipe ….Ha ! Œdipe avait du chien !

Clôthô hésite, maintenant que tout est fini, elle reverrait bien le film. Interpelant ses sœurs elle demande : « qui a passé la commande ? », «  de quoi ? » « Bah, Œdipe, il est beau mec, un peu soupe au lait mais beau mec …. » elles disent qu’elles ne savent pas, que leur boulot c’est de filer, enrouler, couper, qu’il y a une autre commande et qu’il faut s’y mettre, une histoire de labyrinthe, de monstre et de voltige aérienne, aller, au boulot !