Les mères sont immenses, indépassables et totales, mais souvent, plus que des êtres se sont des génériques au même titre qu’une épouse l’est comme femme. Les mères de Pierre AMOURETTE sont bien plus que des mères, ce sont des mamans et celles qu’il représente sont SA maman.
Sa maman est immense et, là-haut, dans la coupe de ses bras, au creux de sa paume, il peut défier le monde, celui qui aux pieds de sa mère tente de l’arracher à la douceur du cocon.
Le cône de la robe fonde l’inébranlable certitude de l’éternité. Là-bas, tout en bas, les premiers plis de ce tronc fantastique se nourrissent de la terre et de ses créatures. L’enfant ressent le grouillement des effrois qui tentent de monter pour pervertir le calme du refuge. La main aux longs doigts est une cage précieuse et délicate, confortable et tenace et si près de ce sein, nourricier et si tendre, affolant de douceur, de parfum, sur lequel il se presse, comme s’il voulait s’y fondre.
Les mères sont sans doute des reines, mais la sienne est sa maman, c’est elle son royaume.