AM BOUCHER aimait sans doute les chats.
Celui qui ronronne sur les murs du 75 devait hanter l’atelier, défiant le courroux du peintre, en se couchant, impérieux, sur le papier à peine sec du passage des pinceaux. BOUCHER avait l’élégance de nous laisser croire aux très faciles traits que nous pourrions tracer. Rien de très académique dans ce qui semble être un jeu.
Pourtant en si peu de signes que de choses sont dites. Boucher est le peintre du nécessaire. Il n’avait rien à cacher sous l’épouvante du bien fait qui une fois dit ne laisse aucun goût dans l’esprit.