La porte

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La porte, ménisque vertical, miroir liquide de Cocteau, fut franchie par Orphée.
De la lumineuse Eurydice il ne ramena que l’ombre
qui, maintenant, le suit, à lui manger l’âme.

JENNIFER MACKAY, gardienne du fragile opercule, chevelure de textile, racines venues du ciel, vous guide, comme Orphée le fut, à passer le pas de l’huis protecteur.

Orphée avait des gants pour franchir la barrière de son intime désire, Jennifer, elle, vous guide de ses mots pour habiter l’ombre de l’au-delà du voile qui s’écarte
en vous délaissant de l’âpreté rêche de la ville pour vous recevoir dans la quiétude du ventre de vos pensées

si vous vous laissez bercer

au sein de ce lieu parfumé il est avant tout question de se retourner, de se contempler et d’envahir l’ombre pour s’en habiller.