La fée néante

La fée néante

L’ange des GORGÔ dans son Havre de paix, rend un culte aux duveteux akènes que le mûr capitule des pissenlits offre au plaisir du vent. L’ange fait un vœu. Ses ailes, fragiles comme l’aube du printemps qui s’annonce, aiment cette fleur des champs si prisée des enfants. L’ange et la fleur semblent de la famille du vent, du souffle, du chant et de la voix.

Eugène Grasset fit de cette boule si tendre que le souffle disperse, le symbole de la connaissance d’un Larousse épanoui. L’ange rêve de quiétude et de terres accueillantes aux délicats nuages de ces fleurs de savoir. L’ange rêve de gigantesques vagues de neige végétale mêlées au tendre duvet des ailes d’une multitude d’anges. L’ange rêve de tendres nuées, palpitantes et tièdes, étouffant tout désir d’inutiles grincements.

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