Thalie la verdoyante, Euphrosyne la joie de l’âme et Aglaé la brillante, filles de Bacchus et de Vénus incarnant le charme, la beauté et la créativité, elles sont venues de Grèce pour régner sur Rome et maintenant sur une bonne partie de notre monde dont elles continuent d’inspirer les peintres et les sculpteurs, hommes et femmes, femmes et hommes, en un mot les humains.
Les Grâces sont nues comme le sont l’égalité d’humeur, l’éloquence, la sagesse et la reconnaissance qu’elles ont en charge de communiquer à tous ceux qui ne les regardent pas comme de simples décors de lupanar, tel celui de Pompéi qu’elles habitaient en mosaïque, quoique, ces femmes ont la flamme pénétrante de l’espoir et n’écartent pas l’idée d’éclairer la noirceur et l’étroitesse des regards biaisés.
Rubens, Raphaël, Botticelli, Niki de Saint Phalle et Fred Hégo et d’autres encore, ont glissé leurs pinceaux, comme Rebecca CAMPEAU a glissé ses aiguilles, pour saluer ces trois femmes qui enchantent l’esprit et disent si bien qu’au-delà de la barbarie existe la grâce et la délicatesse et que l’envie et même l’ardent désir, peuvent se poser comme le souffle d’un baiser. « Les trois grâces » de Rebecca CAMPEAU ont la joie pétillante du Carnaval et du bonheur de vivre, ce qui n’a pas échappé à Fabienne qui aura bientôt chez elle ces plus que trimillénaires jeunes femmes.