Ce certain regard ne tient pas à grand-chose, il désigne à peine, mais c’est suffisant pour que ce qui se pense généralement comme étant ordinaire ne le soit plus tout à fait. Ce glissement s’opère sans grandiloquence, sans effets bouleversants, nous laissant la liberté de le saisir. L’image, que l’un comme l’autre nous produisent, est suffisante au contentement immédiat, tout en laissant, suspendue et possible, une réflexion et pourquoi pas une plongée.
Dunkerque, c’est aussi la plage, le vent, les promenades faites de conversations et de confidences aux immensités maritimes, d’insouciances digestives ou apéritives, mais, c’est aussi, et c’est le plus beau cadeau que donne la mer qui borde son rivage, la lumière ! C’est sans doute pour cela que l’oeuvre de Christophe PAULINO est si colorée.