La croisée des ombres

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A quoi pense Pierre SOUCHAUD quand, du pinceau et de l’œil, il caresse la toile veinée de soie ? Doucement il courbe le plan qui dormait sur l’étoffe, l’accompagne d’ombres, le fait proche du noir où se fonde le secret que nous ne pouvons voir. Doucement il pose une verticale qui parait infernale hors l’estompe qui la grise et qui la rend fatale.

A quoi pense SOUCHAUD en troublant l’ordre téméraire de la géométrie dont il émousse les angles ? SOUCHAUD est peintre de la chair, celle que l’on caresse, mais qui sait se cacher ; il faut la désirer et qu’elle veuille se montrer car SOUCHAUD est pudique et nous laisse rêver, à Bardot, qui dort au soleil sur le toit de la villa Malaparte, un livre l’accompagne, il n’y a pas de méprise, le sujet est posé et nous laisse divaguer.